En ce premier mardi du mois de février, au Quai des possibles, se réunissaient de nombreux entrepreneur.es et chef.fes d’entreprise afin d’échanger au sujet de leur responsabilité sociétale (RSE). Cette rencontre d’expert.es organisée par le Réseau Entreprendre Yvelines était menée par Laurence Besançon ainsi que quatre autres intervenants : Christine Rodwell, fondatrice de Vivae, Valérie Guimard, fondatrice de SI4YOU, Sébastien De Hulster, cofondateur de Bellevilles et Frédéric Gouju, directeur RSE à la Société Générale. Grâce à eux, ils ont pu s’inspirer de multiples conseils

La conférence se basait notamment sur une question importante : comment les entreprises peuvent-elles avoir de l’impact ? Il fallait donc, en premier lieu, définir l’impact qui se découpe en trois domaines :
- l’impact financier, qui se mesure par le chiffre d’affaires,
- l’impact sociétal, vis-à-vis des salariés et des clients,
- l’impact environnemental, c’est-à-dire la manière dont les entreprises vont participer à l’épuisement des ressources naturelles. L’empreinte carbone est évidemment un outil principal d’évaluation de cet impact environnemental.
La matinée fut ensuite très animée, à l’image du lieu, grâce aux divers débats sur le thème de la RSE, avec parfois des échanges plus vifs entre les uns et les autres, mais sans jamais quitter un cadre de respect, de bienveillance et de courtoisie.
Certains ont évoqué l’inégalité entre les entreprises et leurs champs d’action différents afin d’avoir de l’impact. Un exemple est revenu par rapport à l’évaluation RSE, avec Ecovadis, une plateforme permettant d’obtenir une notation mais qui n’est pas forcément accessible pour les PME, ce qui est compliqué si on veut avoir les mêmes exigences que les plus grandes entreprises. Toutefois, l’idée clé qui a été soulignée est qu’il ne faut pas être parfait pour prendre une direction vers l’impact.

La notion de transparence est également importante pour une entreprise vis-à-vis de ses salariés et de ses clients, mais cela peut aussi être un inconvénient, comme l’a souligné un des participants : “Quand on dit ce qu’on est, on est au-dessous de la barre et on n’est pas référencés”.
Quelques coworkers de La Ruche Saint-Germain étaient également présents, comme Alexis Maratrat, lauréat du parcours Coup d’Envoi, qui nous explique avoir apprécié l’idée de “voir les divers points de vue des chef.fes d’entreprise, venant de différents domaines” au sujet de la RSE.
Au terme d’une matinée courte mais intense en dialogues et en échanges, c’est autour d’un café et quelques viennoiseries que le réseautage commence, car, comme l’a si bien dit Laurence, “on s’en sortira uniquement si on est ensemble et que l’on communique”. La question de la RSE soulève des enjeux majeurs pour l’avenir de toutes les entreprises et il existe de nombreuses manières d’agir ; il leur appartient désormais de lui donner une place dans leur stratégie…